Le skeud du mois
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Le skeud du mois
Une idée de topic (sûrement mort-né), il s'agirait simplement de sélectionner un disque/mois, du genre celui qui tourne le plus sur la platine et si possible une nouveauté.
Commencons donc par le disque du mois dernier, à mon goût :
Il a énormément tourné chez mois depuis sa sortie (et même un peu avant). Un espèce de disque hybride, très urbain et pourtant rempli de sons organiques. Chaque composition possède une instrumentation très développé, le Mr Bonobo y joue la basse, la batterie, les guitares, les claviers évidemment et la programmation. Des arrangements subtils, des textures polies, une jolie stéréo et une grosse impression de profondeur (il y a même des subs).
Au point de vue rythmique, Bonobo est anglais et il n'a pas pu résister au carnage du dubstep outre manche. On accélère donc le BPM, mais sans pour autant rentrer dans le formatage. On serait plus proche d'un garage/2 step dans l'idée. Avec évidemment des rythmiques plus proche du trip/abstract/hip/hop.
Un fort beau disque donc, cinématographique et épique. Une grosse production, quelques featuring avec une esquise chanteuse. Des compositions proches d'une construction classique par moment, un joli semi-ovni au final.
On attend déjà la fin du mois, mais il y a de forte chance que ce soit le derneir Flying Lotus.
Proposez des skeuds les amis, mais limitez vous à un par mois, pour que le jeu soit drôle.
Commencons donc par le disque du mois dernier, à mon goût :
Il a énormément tourné chez mois depuis sa sortie (et même un peu avant). Un espèce de disque hybride, très urbain et pourtant rempli de sons organiques. Chaque composition possède une instrumentation très développé, le Mr Bonobo y joue la basse, la batterie, les guitares, les claviers évidemment et la programmation. Des arrangements subtils, des textures polies, une jolie stéréo et une grosse impression de profondeur (il y a même des subs).
Au point de vue rythmique, Bonobo est anglais et il n'a pas pu résister au carnage du dubstep outre manche. On accélère donc le BPM, mais sans pour autant rentrer dans le formatage. On serait plus proche d'un garage/2 step dans l'idée. Avec évidemment des rythmiques plus proche du trip/abstract/hip/hop.
Un fort beau disque donc, cinématographique et épique. Une grosse production, quelques featuring avec une esquise chanteuse. Des compositions proches d'une construction classique par moment, un joli semi-ovni au final.
On attend déjà la fin du mois, mais il y a de forte chance que ce soit le derneir Flying Lotus.
Proposez des skeuds les amis, mais limitez vous à un par mois, pour que le jeu soit drôle.
x.Hachou.x- Godfather of Nerds
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Hometown : XIe
Re: Le skeud du mois
bah moi ça sera le deftones qui sort dans quelques jours.
10 piges apres WHITE PONY ils restent au top, murissent, piochent dans ce qu'a amené TEAM SLEEP et dans les trucs plus heavy qu'ils ont pondu.
10 piges apres WHITE PONY ils restent au top, murissent, piochent dans ce qu'a amené TEAM SLEEP et dans les trucs plus heavy qu'ils ont pondu.
Re: Le skeud du mois
J'avais possibilité de receoir le bonobo en promo et j'ai décliné l'offre, tu me ferais presque regretter.
Sinon, album d'avril: Autechre, bien sur!
Sinon, album d'avril: Autechre, bien sur!
Re: Le skeud du mois
Damodafoca a écrit:Sinon, album d'avril: Autechre, bien sur!
Pas une évidence pour moi, mais comme chacun de leur album, il va me falloir un peu de temps pour l'assimiler et du coup l'encenser.
x.Hachou.x- Godfather of Nerds
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Hometown : XIe
Re: Le skeud du mois
Bon, alors finalement Damo tu avais raison, je proclame Oversteps disque du mois de mai :
Dixième album pour le duo de Sheffield, 10 albums en plus de 17 ans d'existence, une longévité rare pour un duo, encore plus quand il s'agit de musique électronique. Architecture, espaces, textures sonores, gravitations rythmiques, circonvolutions, ... Le groupe a expérimenté des multiples facettes de l'univers infini de la musique électronique. Avec une forte influence du hip hop et de la scène techno de Détroit, les premiers albums partaient sur une sorte d'electronica saupoudré de musique ambient jusqu'à arriver à des formes bien plus expérimentales, aussi bien dans le rendu que dans la conception.
Sean Booth et Rob Brown, un électronicien et un architecte de formation, n'anticipent pas la musique électronique comme un quelconque beat (bien qu'ils soient capables de le faire), les choix même aléatoires sont voulus et assumés, d'où une discographie riche, variée, marquée par une certaine évolution.
Sur cet album Oversteps, une sorte de boucle est accomplie, les réminiscence de leur passé refont surface. Ce mouvement était déjà perceptible sur leur disque précédent : Quaristice, mais là le retour ce confirme. C'est le retour des nappes, des textures douces et moltonées, on pourrait presque penser à de la facilité comparé à Untilted ou Confiled. Du coup l'écoute est sans doute plus accessible et demande moins de concentration pour suivre le fil des morceaux. Cela dit les rythmiques aléatoires, les structures parfois bancales, nous rappellent bien vite à qui nous avons à faire.
Comme chaque album d'Autechre, il nécessitera de nombreuses écoute pour saisir les aboutissants de ce nouvel effort, de cette nouvelle recherche sonore.
A noter aussi chez Warp en mai : évidemment le Flying Lotus, inégal dans l'ensemble, mais évidemment satisfaisant, et pourquoi pas le Gonjasufi sorti fin avril. Quoiqu'il arrive Warp reste au sommet!
Dixième album pour le duo de Sheffield, 10 albums en plus de 17 ans d'existence, une longévité rare pour un duo, encore plus quand il s'agit de musique électronique. Architecture, espaces, textures sonores, gravitations rythmiques, circonvolutions, ... Le groupe a expérimenté des multiples facettes de l'univers infini de la musique électronique. Avec une forte influence du hip hop et de la scène techno de Détroit, les premiers albums partaient sur une sorte d'electronica saupoudré de musique ambient jusqu'à arriver à des formes bien plus expérimentales, aussi bien dans le rendu que dans la conception.
Sean Booth et Rob Brown, un électronicien et un architecte de formation, n'anticipent pas la musique électronique comme un quelconque beat (bien qu'ils soient capables de le faire), les choix même aléatoires sont voulus et assumés, d'où une discographie riche, variée, marquée par une certaine évolution.
Sur cet album Oversteps, une sorte de boucle est accomplie, les réminiscence de leur passé refont surface. Ce mouvement était déjà perceptible sur leur disque précédent : Quaristice, mais là le retour ce confirme. C'est le retour des nappes, des textures douces et moltonées, on pourrait presque penser à de la facilité comparé à Untilted ou Confiled. Du coup l'écoute est sans doute plus accessible et demande moins de concentration pour suivre le fil des morceaux. Cela dit les rythmiques aléatoires, les structures parfois bancales, nous rappellent bien vite à qui nous avons à faire.
Comme chaque album d'Autechre, il nécessitera de nombreuses écoute pour saisir les aboutissants de ce nouvel effort, de cette nouvelle recherche sonore.
A noter aussi chez Warp en mai : évidemment le Flying Lotus, inégal dans l'ensemble, mais évidemment satisfaisant, et pourquoi pas le Gonjasufi sorti fin avril. Quoiqu'il arrive Warp reste au sommet!
x.Hachou.x- Godfather of Nerds
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Hometown : XIe
Re: Le skeud du mois
Pour moi, l'album du mois de mai, c'est le dernier Pro-Pain. Ca faisait bien longtemps que le groupe n'avait pas sorti un album bien produit ET avec de bonnes compos. Les errements "mélodiques" sont toujours là mais mieux intégrés car cet album est aussi agressif que le Act of God de 1999. La prod' sert vraiment les compos (le fait d'avoir laissé ça à quelqu'un d'extérieur y est sûrement pour quelquechose).
Pour la zique, ça reste du Pro-Pain avec certaines nouveautés (les blasts sur le "malevolentcreationesque" Hate Coalition). Divided We Stand sonnerait comme du The Exploited période Beat the Bastards. Stand My Ground montre les influences thrashy du groupe alors que Unrestrained, qui ouvre l'album, n'est pas loin d'être le futur tube de l'été avec sa rythmique qui donne envie de tout pêter. Mention spéciale à leur nouveau batteur pour son boulot et sa technique, un vrai homme-pieuvre!
Seb- Godfather of Nerds
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Re: Le skeud du mois
Juin, pas le temps, Juillet sur les routes, disons qu'on va faire un package pour le skeud du mois, avec un vieux disque qui a beaucoup tourné pendant mes voyages :
Alors celui là évidemment vous le connaissez tous, premier album du groupe sorti en 2002. Découvert pour ma part via MTV2, puis par le Black EP, le live enregistré à Radio France dans lequel on pouvait entendre l'animateur annoncer le retour de Ian Curtis. Et sans aller aussi loin, c'est vrai qu'on retrouve quelque chose, dans la voix, dans l'inspiration des compos, mais définitivement pas dans la musique.
Amour du rock and roll, du delay et de la reverb, la production de disque est marquée et impeccable. L'album est compact, les 11 titres s'enchainent parfaitement dans une opacité certaine. Quelques respirations : Untitled, NYC, Hands Away, Leif Herikson.
Avec une certaine surprise, je constate avec le temps que cet album est marqué, qu'il possède une empreinte, ne connaissant pas la suite de leur discographie, je ne peux pas rentrer dans le jeu de l'évaluation ou de la comparaison. Pourtant il me semble que c'est le genre de disque que l'on ne peut pas répéter, au risque de s'auto-détruire. Quoiqu'il en soit je prend toujours autant de plaisir à le réécouter, pas étonnant qu'il est beaucoup tourner cet été (en même temps ma base de donnée était réduite cet été).
Alors celui là évidemment vous le connaissez tous, premier album du groupe sorti en 2002. Découvert pour ma part via MTV2, puis par le Black EP, le live enregistré à Radio France dans lequel on pouvait entendre l'animateur annoncer le retour de Ian Curtis. Et sans aller aussi loin, c'est vrai qu'on retrouve quelque chose, dans la voix, dans l'inspiration des compos, mais définitivement pas dans la musique.
Amour du rock and roll, du delay et de la reverb, la production de disque est marquée et impeccable. L'album est compact, les 11 titres s'enchainent parfaitement dans une opacité certaine. Quelques respirations : Untitled, NYC, Hands Away, Leif Herikson.
Avec une certaine surprise, je constate avec le temps que cet album est marqué, qu'il possède une empreinte, ne connaissant pas la suite de leur discographie, je ne peux pas rentrer dans le jeu de l'évaluation ou de la comparaison. Pourtant il me semble que c'est le genre de disque que l'on ne peut pas répéter, au risque de s'auto-détruire. Quoiqu'il en soit je prend toujours autant de plaisir à le réécouter, pas étonnant qu'il est beaucoup tourner cet été (en même temps ma base de donnée était réduite cet été).
x.Hachou.x- Godfather of Nerds
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